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Frédérique Lucien / Christophe Domino
Titre : Frédérique Lucien : les commencements Type de document : texte imprimé Auteurs : Christophe Domino, Auteur Editeur : Editions du Panama Année de publication : 2008 Autre Editeur : Paris : Galerie Jean Fournier Collection : Panama musées Importance : 51 p. Présentation : ill. en coul. Format : 22,5 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7557-0397-9 Langues : Français (fre) Catégories : Dessin , Lucien, Frédérique , Sérigraphie Mots-clés : Lèvres Résumé : Cette nouvelle exposition personnelle de Frédérique Lucien à la galerie Jean Fournier réunit quatre ensembles de travaux distincts réalisés par l’artiste entre 2006 et 2008.
Le premier regroupe des œuvres intitulées « Labium » (1), réalisées en 2006. Il s’agit de sérigraphies sur verre en tirage unique, éditées à l’Atelier Eric Seydoux. Ces œuvres fortement colorées sont comme une extrapolation formelle d’un dessin lié aux lèvres d’une bouche.
Cette série est la genèse de travaux plus récents qui sont ici confrontés ensemble. Le motif de la bouche est alors décliné par la présentation de dessins, exécutés au fusain noir sur de grandes feuilles de papier Velin d’Arches, intitulés « Orée » (2) mais aussi dans ses œuvres à contrario de plus petites dimensions où seuls la découpe d’une feuille blanche et un léger trait à la mine de plomb viennent suggérer et évoquer ce même motif.
L’artiste énonce « Les lèvres viennent de loin, de notes et de carnets des années 1990, tout comme de nécessités actuelles de l’écriture comme d’échos récents…Mais c’est surtout une forme-figure pleine de ces qualités qui me porte dans mon travail, formelles ou symboliques, y compris le dédoublement, le découpage, le collage, la question de l’échelle, mais aussi la sensualité, la physicalité »(3).
A ces deux ensembles vient s’ajouter une œuvre intitulée « Simple Temps » (2008) (4), soit un lé de toile non tendu de 5 m de hauteur, suspendu au mur de la galerie, où sont découpées des formes végétales suscitant une opposition entre le plein et le vide, la couleur rouge éclatante de la toile et le blanc du mur, la dimension imposante de l’œuvre et l’extrême légèreté et préciosité du motif découpé. Fragilité et légèreté du motif et de la ligne que l’on retrouve aussi dans la série des «Xéranthème» (5), papiers découpés de petits formats.
« Et c’est cette manière d’inviter la forme au-delà de l’image qui vaut comme dépassement du « sujet » naturaliste, et articule l’entre-deux où se tient l’art de Frédérique Lucien. L’image est souvent métastable, ouverte, labile, mobile dans son échelle (mais pourtant déterminée dans ses dimensions et son format). Elle s’ouvre dès lors sur des qualités à proprement parler sensibles, en ce qu’elles ont à voir avec le corps des choses et des êtres, avec non l’enveloppe de l’image mais sa continuité dynamique, fugitive, sensitive. Et elle entraîne avec elle tout son support occupé non pas seulement dans sa surface mais comme un objet complet, dense : au point que l’artiste ne se reconnaît pas l’idée du tableau, trop identifié sans doute à l’idée de plan, de frontalité, préférant en parler en termes de dessin dans l’espace »(6).
Cette exposition présentera également une suite de dessins exécutés à la mine de plomb et au pastel gras sur des papiers calques que l’artiste superpose, jouant ainsi sur les courbes des lignes et la transparence.Note de contenu : Biogr. Intitulé de l'exposition : Frédérique Lucien : les commencements Date de début : 09/10/2008 Date de fin : 15/11/2008 Ville : Paris (France) Lieu de l'exposition : Galerie Jean Fournier Permalink : https://grandhornu.docressources.org/index.php?lvl=notice_display&id=5511 Frédérique Lucien : les commencements [texte imprimé] / Christophe Domino, Auteur . - [S.l.] : Editions du Panama : Paris : Galerie Jean Fournier, 2008 . - 51 p. : ill. en coul. ; 22,5 cm. - (Panama musées) .
ISBN : 978-2-7557-0397-9
Langues : Français (fre)
Catégories : Dessin , Lucien, Frédérique , Sérigraphie Mots-clés : Lèvres Résumé : Cette nouvelle exposition personnelle de Frédérique Lucien à la galerie Jean Fournier réunit quatre ensembles de travaux distincts réalisés par l’artiste entre 2006 et 2008.
Le premier regroupe des œuvres intitulées « Labium » (1), réalisées en 2006. Il s’agit de sérigraphies sur verre en tirage unique, éditées à l’Atelier Eric Seydoux. Ces œuvres fortement colorées sont comme une extrapolation formelle d’un dessin lié aux lèvres d’une bouche.
Cette série est la genèse de travaux plus récents qui sont ici confrontés ensemble. Le motif de la bouche est alors décliné par la présentation de dessins, exécutés au fusain noir sur de grandes feuilles de papier Velin d’Arches, intitulés « Orée » (2) mais aussi dans ses œuvres à contrario de plus petites dimensions où seuls la découpe d’une feuille blanche et un léger trait à la mine de plomb viennent suggérer et évoquer ce même motif.
L’artiste énonce « Les lèvres viennent de loin, de notes et de carnets des années 1990, tout comme de nécessités actuelles de l’écriture comme d’échos récents…Mais c’est surtout une forme-figure pleine de ces qualités qui me porte dans mon travail, formelles ou symboliques, y compris le dédoublement, le découpage, le collage, la question de l’échelle, mais aussi la sensualité, la physicalité »(3).
A ces deux ensembles vient s’ajouter une œuvre intitulée « Simple Temps » (2008) (4), soit un lé de toile non tendu de 5 m de hauteur, suspendu au mur de la galerie, où sont découpées des formes végétales suscitant une opposition entre le plein et le vide, la couleur rouge éclatante de la toile et le blanc du mur, la dimension imposante de l’œuvre et l’extrême légèreté et préciosité du motif découpé. Fragilité et légèreté du motif et de la ligne que l’on retrouve aussi dans la série des «Xéranthème» (5), papiers découpés de petits formats.
« Et c’est cette manière d’inviter la forme au-delà de l’image qui vaut comme dépassement du « sujet » naturaliste, et articule l’entre-deux où se tient l’art de Frédérique Lucien. L’image est souvent métastable, ouverte, labile, mobile dans son échelle (mais pourtant déterminée dans ses dimensions et son format). Elle s’ouvre dès lors sur des qualités à proprement parler sensibles, en ce qu’elles ont à voir avec le corps des choses et des êtres, avec non l’enveloppe de l’image mais sa continuité dynamique, fugitive, sensitive. Et elle entraîne avec elle tout son support occupé non pas seulement dans sa surface mais comme un objet complet, dense : au point que l’artiste ne se reconnaît pas l’idée du tableau, trop identifié sans doute à l’idée de plan, de frontalité, préférant en parler en termes de dessin dans l’espace »(6).
Cette exposition présentera également une suite de dessins exécutés à la mine de plomb et au pastel gras sur des papiers calques que l’artiste superpose, jouant ainsi sur les courbes des lignes et la transparence.Note de contenu : Biogr. Intitulé de l'exposition : Frédérique Lucien : les commencements Date de début : 09/10/2008 Date de fin : 15/11/2008 Ville : Paris (France) Lieu de l'exposition : Galerie Jean Fournier Permalink : https://grandhornu.docressources.org/index.php?lvl=notice_display&id=5511 Réservation
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