À l’occasion du 125e anniversaire de l’enseignement de l’ébénisterie à l’École Saint-Luc, une exposition sera consacrée aux 25 dernières années de la vie de la section, à travers l’exposition d’un ensemble de meubles et d’objets. La scénographie mettra en exergue la création contemporaine, garante du développement du métier. Ce sera, dès lors, le travail exploratoire de la 7e année création qui sera privilégié. Les étudiant(e)s seront directement impliqués dans le concept et la réalisation de la mise en scène. L’exposition sera aussi le reflet d’un état d’esprit. Depuis 1889, des professeurs artisans ont partagé leurs connaissances et leur passion avec leurs élèves. Ils ont passé le relais à certains d’entre eux. Ils sont devenus à leur tour professeurs et ainsi de suite. Ils sont autant de transmetteurs de la maîtrise des gestes que des experts dans la connaissance du bois et de ses multiples usages. Le fil rouge des expositions sera sans conteste cette passion pour le bois, pour les matières nobles, cet amour du geste bien accompli. La visite de l’atelier d’un ébéniste n’est pas anodine, vos sens sont mis en éveil par les parfums du merisier et du chêne fraîchement rabotés, les senteurs épicées du bois de rose et du palissandre. La marqueterie capte votre attention par le jeu des matières, couleurs et textures. Dernièrement né, un séduisant petit meuble en noyer, blondi, embaume la cire d’abeille. L’exposition vous amènera dans un tel univers.

Des designers hyper créatifs comme les frères Campana, Brunno Jahara ou Sergio Rodrigues, des artistes mondialement reconnus comme Vik Muniz, des architectes incontournables comme Paulo Mendes da Rocha, Oscar Niemeyer, Marcio Kogan ou Arthur Casas, des marques de mobilier contemporain originales comme Etel ou Objekto, des hôtels de luxe signés Fasano, des marques de mode branchées comme Osklen… les arguments ne manquent pas pour donner envie de partir à la découverte du Brésil. Le pays le plus vaste de l’Amérique du Sud et le plus peuplé d’Amérique latine, dirigé par une femme (Dilma Rousseff) depuis janvier 2011, profite d’une croissance économique soutenue et tire encore du brassage ethnique qui le caractérise des richesses culturelles étonnantes.

Dans la lignée d’Oscar Niemeyer, une nouvelle génération mêlant deux métiers émerge au Brésil. Des créateurs mis en avant à la dernière foire d’art et de design de São Paulo.

Après le succès à l’automne 2004 de notre livre L’Art et histoire de la brique, ce nouveau volume présente les plus beaux monuments en bois à travers le monde, du Moyen Âge à nos jours. Civils ou religieux, un très grand nombre de bâtiments fameux à travers le monde sont en bois. Leur diversité révèle la manière dont le génie humain a su utiliser les différentes essences de bois, les contraintes climatiques ou la culture locale pour réaliser des constructions qui nous séduisent toujours. Pourtant, il n’existait pas d’étude d’ensemble complète sur le sujet, jusqu’à ce que Will Pryce décide de les inventorier. Cet architecte & photographe anglais, qui avait réalisé les photographies du volume sur la brique, a de nouveau parcouru le monde pour en rapporter une véritable mine d’images, plus séduisantes les unes que les autres. Il s’est lancé dans une recherche approfondie des aspects techniques de l’architecture en bois et de son environnement culturel dans le monde. Nous découvrons dans le livre comment le merveilleux héritage du Japon, dont la tradition de bois est la plus ancienne du monde, est né de l’histoire du bouddhisme ; comment l’architecture russe en bois est une variante de l’architecture byzantine ; comment les églises à poteaux de Norvège sont une survivance de son passé païen… Organisé de manière géographique, le sommaire propose de découvrir le Pavillon d’or de Kyoto (1398) ou le Temple du Ciel de Pékin (1420), les maisons Thaï du XVIIIe siècle ou les temples de Bali, la maison d’Adam à Angers (XVe siècle) ou les moulins à vent hollandais, les yali construits au XVIIIe siècle sur les rives du Bosphore ou les dames fardées, ces maisons aux couleurs vives de San Francisco… Un dernier chapitre propose toute une série d’expériences contemporaines, qui considère le bois comme un matériau aussi naturel qu’innovant : le Centre culturel Jean-Marie Tjibaou construit par Renzo Piano à Nouméa en 1998, la chapelle Saint-Benoît construite en Suisse par Peter Zumthor, ou encore les constructions « organiques » de Californie. Matériau esthétique et profondément écologique, le bois est sans conteste adapté à notre temps et… à tous les temps. Le livre se clôt par de précieuses annexes, dont un glossaire illustré et une bibliographie scientifique, qui en font l’ouvrage que tous les architectes, designers ou créateurs attendent avec impatience !

Du XVe au XIXe siècle, sur les onze à quinze millions d'individus entassés dans les soutes des bateaux négriers qui ont traversé l'Atlantique, environ trois millions et demi d'entre eux débarquèrent au Brésil. Ce pays a reçu le plus grand nombre d'esclaves. La vitalité des religions des descendants d'esclaves a suscité l'émergence de formes d'expression originales, autels, sculptures, objets rituels, indissociables de la musique, du chant et de la danse. Par ailleurs, ces productions intègrent et adaptent des éléments appartenant au patrimoine de la colonie portugaise. L'exposition Brésil, héritage africain et l'ouvrage qui lui est associé visent à rendre manifeste la parenté entre arts de l'Afrique et productions afro-brésiliennes, sans sous-estimer l'influence de la religion chrétienne sur ces dernières.

Lors de la Design week parisienne, des galeries font découvrir leurs trésors. Aline Chastel nous emmène au Brésil à la rencontre de fabuleux designers. Le rythme, la couleur, la souplesse, le jeu, les formes... Les images que nos esprits associent au Brésil s'appliquent au design de ce pays. Preuve en est donnée à la galerie Chastel de la rue Bonaparte. Le rythme, ô combien, lorsqu'un siège double dit de « conversation », imaginé et créé par le génie Jose Zanine Caldas en 1965, dans le tronc d'un arbre « pequi », fait cascader le regard : les sièges liés par le bois se font face-à-face en léger décalé.

Exposition organisée dans le cadre de "100 % Finlande", festival finlandais en france, printemps 2008 Le bois, en tant que matière ou motif graphique, touche tous les domaines de la création artistique dont le design. Cet ouvrage présente une quinzaine d'acteurs du design finlandais et un choix de leurs réalisations utilisant du bois, celles les plus marquantes sous leurs formes artisanales et industrielles. Publié à l'occasion de l'exposition au Musée des arts décoratifs de mai à août 2008.

Avec sa vente 'Touchons du bois', Artcurial souligne la prédominance de ce matériau dans les icônes du design et son come-back dans la production actuelle. L'émergence d'un design bio?

Tout a commencé en 1989, à Paris, lors d’une exposition au musée des Arts décoratifs où Aline Chastel, encore étudiante – mais déjà une inconditionnelle du travail d’Oscar Niemeyer et de musique brésilienne… –, découvre l’univers de José Zanine Caldas (1919-2001), designer, architecte, paysagiste et sculpteur brésilien, qui fut un fervent défenseur, dès les sixties, de la forêt tropicale et du recyclage. Un choc ! « La grande différence entre le design brésilien et le design européen de la même époque réside surtout dans la matière, dans l’utilisation de bois précieux, désormais en voie de disparition, explique Aline Chastel. Il y a peut-être une veine plus indo-portugaise chez Sergio Rodrigues et José Zanine Caldas, nés au Brésil, alors que les autres designers ont vu le jour en Europe et ont ensuite importé au Brésil leur culture européenne. »